Dans la continuité

de son Work in progress sur

le mouvement

les pièces et outils

présentés par Alain Barret se trouvent ici élargis à ceux d'un double accrochage, chacun étant rattaché à l'autre conceptuellement et visuellement.

L'artiste reprend les formes d'une esthétique virtuelle pour créer des formes

et des récits cosmologiques.

La réflexion "philosophique" constitue le point de départ du travail à partir d'extraits prélevés au creux de textes.

 

Jouant des possibilités offertes par ses outils, l'artiste retient des formes liées au mouvement  appelant une vigilance envers ces signes.

Travail de la forme,

le "même" s'altère de

 revenir au même dans un palindrome de trace.

L'outil est lui-même un "produit". Il n'a pas de privilège absolu par rapport à une série de productions (reproductions). Il est donc "paradigme".  Le modèle comme le sont ces outils est un modèle construit, instruit, une structure fabriquée.

 

L'artiste produit une oeuvre graphique contemplative, nous livrant ses observations (quasi) muettes du temps et du mouvement. Son travail se base sur des données propre aux mouvements mécaniques qu'il traduit graphiquement via des protocoles,

des variations formes / déformations minutieusement élaborées avec son sérigraphe.

Jouant de niveaux de représentations d'une grammaire de formes

et de leurs différentes déformations,

ces accumulations de substances opaques créent des progressions, des strates abstraites, minutieusement agencées telle une mécanique énigmatique.